Me voici arrivé à Nelson pour quelques jours.

L’expérience à Rossland étant assez mitigée, j’ai préféré partir après une semaine pour souffler un peu, avant de partir la semaine prochaine à Vancouver Island pour mon prochain spot de woofing.

Mitigée car Angela, la propriétaire du B&B, est comme je l’avais dit une personne assez âgée et qui a donc des tonnes d’habitudes qu’il ne faut surtout pas trop bousculer…

Pour le travail qu’on a à faire, elle a sa manière de faire et nous, on doit faire à sa manière et pas une autre, sinon ça sera automatiquement mal fait.

Elle a un bon fond, mais vivre 24h/24h avec elle n’est pas toujours simple.
Pour elle, je n’étais qu’un « city boy », et elle voulait m’apprendre la vie avec un grand V.

J’avais beau lui dire que je connaissais aussi la campagne, elle, tout ce qu’elle retenait c’est que j’ai vécu à Paris ! Donc bon, ça va 5 minutes de se faire surnommer de gars de la ville, et que je suis « useless ». Encore une fois, c’est dit sans méchanceté mais à la longue, ça suffit, hein ! Un gars qui passe 5 heures à tondre la pelouse de ses deuxpropriétés je n’appelle pas ça quelqu’un de useless.

Bref, on s’est quittés en bons termes, ce qui n’est pas le cas de nombre de mes prédécesseurs, à ce que j’ai pu entendre.

Kylie, ma collègue woofeuse, partait de Rossland quelques jours pour faire du couchsurfing à Nelson, j’en ai donc profité pour partir avec elle. On a pu prendre le même bus, c’était plus simple pour moi !

J’ai donc réservé 2 nuits dans un hostel et je verrai durant ces 2 jours ce que je vais faire pour le reste de la semaine.

Sinon, en truc cool durant cette semaine à Rossland, j’ai pu faire du kayak.

Je me suis fait une randonnée seul sur le mont McKinley. Je n’ai pas réussi à monter au sommet car je me suis trompé de chemin, mais il faut voir la taille des indications, elles sont minuscules et placées parfois de manière vraiment traître ! Ça reste un bon souvenir, car le chemin que j’ai emprunté était semé d’arbres qui bloquaient le passage, je devais donc me frayer un chemin sur les côtés ou les escalader. J’ai ainsi pu voir des coins très sauvages parcourus par de petits ruisseaux. Le fait le plus notable reste pour moi l’odeur de cette forêt, qui est vraiment très différente de celles que l’on a en France. Elle est un peu plus fruitée, plus douce… C’est impossible à décrire. 🙂

Et pour finir en bref, j’ai pu voir :