Une soirée pluvieuse sur Toronto, des dépenses à éviter, un hostel qui n’a pas de wifi. Voilà, il m’aura fallu rien que cela pour rouvrir mon fichier word. Digne des doux souvenirs scolaires où vous remettez tout au lendemain, malgré les devoirs qui s’accumulent, tout en sachant que plus vous attendez plus la tâche va devenir inhumaine. J’en suis à peu près là !

J’ai donc quitté Banff pour Toronto début avril. Une ville petite mais qui a tellement à vous offrir en activités extérieures. Avec le début du dégel, les rivières et plans d’eaux deviennent des miroirs aux mille reflets, qui doublent la magie et la beauté des coins sauvages d’Alberta. Le printemps signe la mise à mort du ski, mais même en tant que skieur, je dois bien avouer que l’on y gagne au change. Même si ce fabuleux adversaire qu’est le froid me manquera. Sortir à 6h30 du matin pour aller au boulot par -20. Voir la ville complètement prise par le gel et la neige, c’est un spectacle qui se savoure sans fin.

En plus des paysages, les personnes rencontrées sur place vont évidemment aussi me manquer. De celles qui m’aident depuis les premiers jours à toutes celles rencontrées par la suite. Sans compter évidemment ma super team au Tim Hortons. L’ambiance entre nous est vraiment plus que sympa, je m’y sentais vraiment super bien. J’ai même eu droit à une farewell party !

Direction donc la station de bus, pour 2 jours et demi de trajet.
Le train ici est hors de prix. L’avion était encore jouable, mais je devais le prendre à Calgary. En plus de me battre avec mes bagages jusqu’à l’aéroport, j’aurais en plus aussi dû jouer les comptables pour réussir à emmener tous ces derniers.

Donc bus, pour un trajet, malgré la distance, qui n’aura pas eu vraiment d’anicroche. Juste une correspondance qui n’a pas eu lieu à l’heure prévue, mais qui ne nous a pas retardés plus que cela.

Des arrêts toutes les une ou deux heures, des nuits où vous essayez de dormir tant bien que mal. La fatigue aidant. Mais elle ne fut plus assez forte pour la troisième et dernière nuit. Vous êtes crevé comme il faut, mais vous ne supportez plus de ne pas pouvoir dormir pleinement, de vous réveiller toute les demie heures. Vous avez une énorme fatigue, mais seul un bon lit pourra vous aider à y remédier. Adieu rêves d’effeuillages et de 95B, le seul combo qui vous fait baver à cet instant se limite à douche + matelas.

Pour les heures des repas, nous avons autour de 40 minutes de pause. On s’arrête près de bars café, de station-service avec cafète, ou simplement près d’un fastfood.

Traitez-moi de fous mais j’aime ces endroits, parfois crasseux, parfois pas accueillants. C’est un monde à part. Un monde parallèle, vivant en dehors de la frénésie extérieure. Un monde où le temps semble s’être arrêté.

Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours aimé ce genre d’endroit. En partant en vacance, passer une nuit dans un hôtel reculé, ou déjeuner sur une aire d’autoroute. C’est un peu comme se rendre en terre inconnu. Ces endroits fonctionnent en circuit fermé, installés là on ne sait pas vraiment comment, tenus par des gens qui ont l’air de vivre sur place et de faire partis des meubles. Les menus rudimentaires, les serveuses transparentes, les cafés avec le vrai goût de comptoir, les toilettes où vous ne savez jamais sur quoi vous allez tomber, la déco totalement dépassée, la musique rock’n’roll à ton père, les personnes que l’on croise qui oscillent entre louches et suspectes, les alentours no man’s land, l’atmosphère étrange ou magique de ces places dû au couché ou levé du soleil (on s’y rend le plus souvent dans ces heures-là), etc…

Bref, s’arrêter dans ce genre d’endroit est la marque d’un bon trajet. C’est le coup de tampon qui transforme le trajet en aventure. J’y étais sensible déjà très petit. Cela n’a pas changé avec le temps.

Arrivé à Toronto autour de 6h du matin. A peine le temps de mettre le nez dehors que déjà on se fait accoster par des mendiants. Je suis assez courtois d’habitude mais avec la fatigue je n’ai pas été des plus aimables pour les refouler…

Je décide de faire le tour du quartier en me disant que j’allais bien trouver un café d’ouvert. Mais que nenni. Et vu comment je suis chargé, je ne peux pas m’amuser à tourner en rond comme je le voudrais. Il fait encore nuit noir, pas un chat dans les rues sombres de Toronto que je ne connais pas encore. Je change donc de plan pour attendre le lever du soleil dans le dépôt de bus.

C’est toujours spécial les premiers moments dans un nouvel endroit. Cette sensation de n’avoir aucun repère, d’avoir tant de choses à apprendre pour se l’approprier. Sensation exacerbée par le fait que j’arrive de nuit, loin d’être le moment le plus accueillant lorsque l’on refoule le touriste à 100 mètres avec sa tonne de bagages.

Le soleil commence à se lever, je remets le nez dehors, cède devant un vendeur de hot dog ambulant. Une caractéristique de Toronto. Car vous n’en trouverez pas ainsi à Vancouver, Calgary ou Montréal. Toronto et New York ont quelques points en communs, et le marché du hotdog à tous les coins de rue en est un.

J’en profite pour demander au vendeur où se trouve le Tim Hortons le plus proche. Evidemment, comme je m’y attendais, il y en avait un tout proche que je n’avais pas vu. Oui Tim Hortons mon bon monsieur ! Après y avoir travaillé plusieurs mois, de connaitre tout de A à Z sur l’envers du décor, je me sens un peu en famille lorsque j’y retourne. Mais une famille traite ! Que c’est dur de devoir payer ses donuts lorsque l’on avait droit il n’y a encore pas si longtemps à en prendre à volonté… Bon ça ne doit pas être si mauvais vu que j’ai réussi à convertir famille et amie.

Magnéto Serge !

Je passe donc 2 nuits en couchsurfing, à 15 minutes à pied à l’est du downtown. Dans une tour super récente, avec une vue de fou sur le downtown, dans un quartier en total refonte, où la ville tente d’attirer les CSP+.

Je tombe sur une colloc de jeunes actifs très…CSP+. Un allemand, un suisse, oh et un canadien quand même ! Les mecs super serviables, je m’entends assez bien avec les 2 premiers, j’ai passé très peu de temps avec le dernier donc on a peu échangé.

Ensuite 15 jours sur Toronto en famille, entrecoupés de quelques-uns sur New York.
Suivi par une semaine avec une amie venant aussi de France.

Toronto au premier abord peut paraitre terne, sans relief. Vancouver transpire tellement la douceur de vivre. Pas énormément de choses à faire sur TO en tant que touriste de passage, mais elle a beaucoup à offrir si on ose un peu s’y perdre. Et si le temps est clément.

A quelques heures de route, vous avez des parcs nationaux tous plus beaux les uns que les autres, et où l’on comptait bien faire un peu de camping avec mon amie Julie. Mais la grande majorité étaient encore fermés, et vu les températures (0 / 5 degrés), ce n’était pas super jouable pour les autres.

Du coup on a dû plus vadrouiller que prévu sur Toronto, mais grâce à cela j’ai pu plus apprécier cette ville, où les charmes sont distillés un peu partout, sans vraiment d’indications (une spécialité Torontoise…).

Le downtown est évidemment à faire. Les grandes tours, avec le lac Ontario qui le borde, et la fameuse tour CN, dressée tel un immense phare des temps modernes pour naufragés urbains. Grâce à ces 2 éléments (lac et tour CN), il est en effet facile de se repérer. A l’inverse de Montréal, mais j’y reviendrais !

A Vancouver, le downtown est très lumineux, très maritime. Ici il est beaucoup plus gris, parfois austère, avec la présence de vieux bâtiments par endroit. C’est en ce sens que je rapprocherais encore cette ville de New York, toute propension gardée. Le métro en est aussi une parfaite illustration.

On peut dire que le fonctionnement du métro new yorkais est parfois chaotique et archaïque. Il est très ancien, les stations sont remplies de poutres, les lignes de rails s’accumulent et partent dans tous les sens.

Que l’on s’entende bien, ce métro marche très bien et il n’est pas compliqué de s’y repérer. Je parle juste d’un aspect extérieur, de l’apparence qu’il donne. Une apparence bien bien roots !

Le métro de Toronto est un peu plus jeune, mais les stations gardent un peu cet aspect foutoir. Dans une proportion bien moindre. Mais après avoir connu le métro super moderne et super lumineux de Vancouver, celui de Toronto fait de suite plus old school. Même si la palme revient évidemment à NY. Mais cela participe à son charme.

Outre le downtown, la tour CN (au passage bien trop chère) et Toronto Island (une petite île avec que de la verdure à 5 minutes en bateau, parfait pour se balader et pour avoir une vue unique de Toronto), on peut se retrouver vite limité.

Mais que nenni ! Le charme de Toronto réside dans ces petits coins, disséminés un peu partout. Pour les trouver rien de mieux que de déménager souvent ! Nous avons fait plusieurs auberges durant notre séjour avec Julietta, qui nous a permis de voir à chaque fois des coins différents.

Le premier était dans Chinatown.
Une rue entière chinoise, avec ses restaurants typiques que nous avons testés. Mais si vous continuez un peu à l’ouest, vous tombez carrément sur une avenue, avec boutiques d’accessoires de téléphones portables, marchands d’épices et d’aliments inconnu chez nous, charcuterie avec canards laqués embrochés en devanture, centre commercial 100% ching chong, etc, etc… Ce Chinatown est très vaste, et pour se sentir dépaysé il faut vraiment oser rentrer dans les magasins que vous croisez. Vous en ressortez subjugué par toute cette culture si étrangère qui vous saute au visage.

Avant cela dans la matinée, après une recherche d’un musé contemporain, nous revenons sur nos pas, longeons un parc, avec un petit attroupement de personnes en son centre. Random, en veux-tu en voilà, il s’agissait d’un happening de Greenpeace pour la protection de l’Arctique et donc des ours polaires. Tout le monde était le bienvenue, le but était de faire une photo avec tous les participants. Evénement qui se déroulera dans le monde entier. Atterrir dans ce genre de situation totalement à l’arrache n’a vraiment pas de prix !

Notre deuxième auberge fut plus à l’est, rue Wellesley, et c’était juste génial.
Toute la rue est constituée de petites maisons très anciennes, un peu à l’anglaise. Elles ont un charme fou, la rue est très petite et très tranquille, et il y ferait vraiment bon vivre. Nous logeons dans l’une d’elle, qui n’est donc pas vraiment une auberge. Plus une chambre d’hôte, avec 2 ou 3 chambres au premier étage. Pour y accéder il faut monter un grand escalier qui grince comme pas possible. Mais toute la bâtisse est logée à la même enseigne. L’intérieur étant aussi vieux que l’extérieur.

Le bruit, l’odeur, les finitions. Rien que la bâtisse vaut le déplacement. Et ce n’est pas du tout un taudis, la cuisine est totalement refaite, salle de bain avec baignoire style jacuzzi. On avait réservé 2 jours, pour y rester 2 jours de plus au final !

Tout près il y a Little India. A deux pas en face de notre chambre, au coin de la rue, il y avait un restaurant indien.
Le premier soir on décide de ne pas se prendre la tête et on s’y rend.

Le truc encore totalement random. Le restaurant était vide, un mec se tournait un peu les pouces, mais finit par jouer son rôle de serveur. La déco est typique, la musique aussi, et le fait que cela soit vide, et que le seul personnel visible soit ce mec rend l’atmosphère vraiment spéciale. Pas dans le sens glauque du terme. Juste spéciale. Après la bonne surprise du logement, notre fin de journée restait dans la même ligné.

La bouf était juste super bonne, et les clients ont commencé à rentrer au fur et à mesure.
On était juste arrivé un peu tôt ! Et il était lundi soir en même temps…

Nouvelle auberge pour moi, cette fois ci à l’ouest du downtown, qui se trouve au début du quartier Kensington.
Quartier que l’on avait recherché désespérément en tournant en rond quelques jours plus tôt sans succès. Et comme il aurait été dommage de passer à côté.

Kensington, ou Kensington Market, est un quartier très bohème, très hippie, très en marge. L’esprit 60’s règne ici.
Beaucoup de marchands indépendants, de vêtements ou d’accessoires. De petits magasins de fruits et légumes. Et aussi beaucoup de cafés et de boutiques underground. Le quartier se termine par une petite rue avec cafés et restaurants avec terrasse. Ce jour-là il faisait vraiment chaud, ça sentait bon l’été un peu partout dans ce coin où l’insouciance se retrouvait partout. Insouciance que l’on a plaisir à ressentir en flânant dans les rues. Insouciance qui disparait vite après votre départ, mais qui vous a fait le plus grand bien, en ayant l’esprit léger, le temps d’une balade, d’un déjeuner.

Bref, Toronto vaut le coup pour tous ces petits endroits atypiques. Je ne vous parle même pas de Queen street, qui est un résumé de tout ce que je viens de décrire. Et autant je ne me voyais pas rester ici après quelques jours, autant à la fin de mon séjour j’aurais bien voulu y rester. Mais cela n’a pas pu se réaliser.

New York me direz-vous ?
C’est une ville à voir, pour sûr.

Quatre petits jours sur place furent bien trop courts pour l’apprécier à sa juste valeur.
Un peu comme Toronto, je pense qu’il n’y a pas mieux que de se perdre un peu dans cette ville monde.

A force d’en avoir tellement vue au cinéma et à la télévision, je n’ai pas été plus scotché que cela (aussi dû au fait que je suis habitué aux villes nord-américaine depuis bientôt un an maintenant). Mais il est sûr qu’être sur place est une expérience différente, qu’il faut avoir faite. Malgré la masse de touristes, cette ville a gardé une âme. Les vieux bâtiments et les constructions old school sont un délice pour les yeux et pour l’imaginaire. J’espère pouvoir y revenir, plus longtemps, plus libre de mes mouvements, en mode papillon, pour pouvoir allez butiner les nombreux différents nectars cachés aux 4 coins de la ville.

Comme évoqué plus haut, je n’ai pas pu trouver de taf sur Toronto. Je misais beaucoup sur Tim Hortons. Car à celui de Banff il y un gros turn over. Et vu le nombre fou de Tim Hortons sur Toronto, je pensais trouver une petite place assez facilement, vu que j’avais déjà de l’expérience et donc aucunement besoin de formation.

Mais après avoir déposé mon resume un peu partout, je n’ai pas eu de retour. J’ai essayé de postuler dans d’autres coffee shop, mais j’ai vite arrêté. Mon pvt se terminant le 14 juin, je ne voyais aucun employeur qui serait intéressé pour prendre quelqu’un juste pour 1 mois et demi. En effet mai était déjà presque arrivé. Et je voyais toutes mes économies fondre pour payer mes nuits d’auberges.

Sachant que mes responsables sur Banff m’avaient dit que je serais toujours le bienvenue, je les ai pris au mot en leur demandant s’ils étaient enclin pour me reprendre jusqu’à la fin de mon pvt. Et la réponse fut plus que positive ! « you are more than welcome, you can come anytime you want ». Arrêtez, vous allez me faire rougir…

Après quelques jours de galère de plus sur Toronto, je prends la décision de retourner sur Banff. J’ai presque plus un sous, et outre le fait de devoir gagner ma croute, je dois mettre un peu de côté pour mon séjour d’après pvt, sur la côte ouest. Je ne pourrais évidemment pas économiser des masses vu le laps de temps, mais je compte faire beaucoup de bénévolat sur place, donc je n’aurais pas besoin de beaucoup.

Mais avant de rentrer, fuck, je veux me faire un peu plaisir. N’ayant pas prévu de retourner sur la côte est, je m’en serais voulu de ne pas avoir fait un petit tour au Québec, qui est maintenant si proche !

Je suis donc parti 4 jours sur Montréal, où j’ai pu être hébergé par une connaissance, sans quoi cela n’aurait pas été possible.

Montréal, Montréal…
La première chose qui m’a interpellé, c’est d’entendre parler français partout. J’ai croisé pas mal de québécois durant mon séjour, mais là être dans une ville remplis de québécois cela fait vraiment très bizarre. Ils ne vont pas aimer cela mais ça a un effet comique au départ. Du québécois sur toutes les bouches, du gamin au grand père, de l’ouvrier au cadre, ça en devient trop !

C’est aussi un avant-goût de mon retour en France. Car parler français de manière régulière avec des amis en terres anglophones, cela n’a rien à voir que d’être présent sur une terre francophone. C’est étrange de pouvoir comprendre tous ce que les gens se racontent. J’ai beau avoir une bonne compréhension en anglais, passer dans une ville francophone, c’est un peu comme passer du mono au stéréo. Ou carrément en dolby surround. Toutes les conversations vous sautent aux oreilles.

Pour en revenir à la ville, je l’ai beaucoup apprécié. J’ai en plus eu la chance d’y être lorsque le printemps avait enfin repris ses droits, avec du grand soleil tous les jours avec des températures supérieurs à 20 dégrées.

Montréal, c’est beaucoup de petits parcs un peu partout dans la ville.
C’est bien sur un centre-ville à l’américaine, avec grosses tours. Mais pas très loin vous tombez sur le vieux Montréal, avec ses pavés, ses petites rues et ses petites places. Un endroit qui transpire l’histoire, et la colonisation européenne. Un passé très peu préservé ailleurs au Canada.

Montréal c’est beaucoup d’églises. Beaucoup de promenades sympas, le long des quais par exemple. C’est un plaisir de vivre qui se ressent, un peu comme Vancouver. Même si le beau temps insolent que l’on avait devait pas mal aidé à cela aussi.

Montréal se sont des métros totalement démodés. Cela n’atteint pas le vert caca si moche de la RATP, mais leurs wagons bleus, couplé au fait que toutes les rames sont sur roues et font donc plus bus que métro, ne sont pas mal dans leur genre.

On sent une activité culturelle très intense, que ça fourmille d’envies et d’idées.
Le seul truc galère lorsque l’on est de passage c’est qu’il n’est pas super simple de se repérer sans plan !

Vancouver vous avez les montagnes au nord, le front de mer à l’ouest. Toronto, tour CN et lac Ontario au sud. Montréal je n’ai pas trouvé de repères aussi simples. Le Mont Royale n’est pas assez visible pour cela !

Mais bref, ce fut un séjour agréable. Avec un hôte au top, qui me sortait dès qu’il pouvait. Et avec la bande de joyeux lurons qui l’accompagnent ce n’était pas triste ! Pas eu le temps de m’ennuyer.

Après un trajet de bus Montréal/Banff, j’ai retrouvé mes montagnes, qui me manquaient bien mine de rien.
Mais ceci sera le sujet d’un prochain post.
Je pense avoir assez bossé, non ?

J’y évoquerais aussi Niagara Falls, qui m’est totalement sorti de la tête lors de cette rédaction !